Pharmacie du Bouchot - Flux RSS d'actualités santé Les dernières actualités de Pharmacie du Bouchot sur la santé, de la médecine et des pharmaciens, ainsi que les études sur les maladies. https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites Fri, 24 Jan 2025 21:44:01 +0100 <![CDATA[Épidémie de grippe 2025 : un pic attendu plus tôt, les hôpitaux en alerte]]> La grippe est une infection virale contagieuse qui touche chaque année environ 2,5 millions de personnes en France. En ce début d'année 2025, l'épidémie de grippe saisonnière s'intensifie rapidement, avec un pic attendu plus tôt que les années précédentes. Cette situation engendre une pression croissante sur les hôpitaux et les services d'urgence, rappelant l'importance des mesures de prévention pour limiter la propagation du virus

Une épidémie de grippe précoce et plus intense 

La grippe arrive généralement entre les mois de novembre et mars, avec un pic épidémique qui se produit souvent autour de janvier. Cette année, cependant, le virus circule plus rapidement que d'habitude, entraînant une hausse des cas dès la fin décembre 2024. 

Le dernier bilan des autorités sanitaires rapporte une augmentation significative des consultations médicales pour des syndromes grippaux. De nombreux services hospitaliers sont en tension, et le plan blanc a été activé dans une centaine d’hôpitaux à travers la France. 

Pourquoi cette épidémie est-elle plus virulente cette année ? 

La grippe est provoquée par des virus appartenant à la famille des Orthomyxoviridae, qui mutent régulièrement, ce qui complique l'immunisation naturelle. Cette année, les experts estiment que la souche dominante est particulièrement agressive, provoquant des symptômes plus marqués. 

Les personnes les plus à risque de complications sont les seniors, les femmes enceintes, les personnes souffrant de maladies chroniques (comme le diabète, l'asthme ou les maladies cardiovasculaires), ainsi que les enfants de moins de 5 ans. 

Les symptômes de la grippe incluent une fièvre élevée, des douleurs musculaires, une grande fatigue, une toux sèche et des maux de tête. Face à la menace, les autorités sanitaires ont proposé la vaccination dès le mois d'octobre 2024 pour les populations les plus vulnérables. 

La prévention passe par la vaccination et les pharmacies 

Face à une épidémie de grippe particulièrement intense cette année encore, la prévention joue un rôle crucial pour limiter la propagation du virus. En plus de la vaccination, les pharmacies se mobilisent pour proposer des solutions adaptées, comme la téléconsultation en officine, afin de faciliter l'accès aux soins tout en désengorgeant les hôpitaux. 

Pourquoi se faire vacciner contre la grippe est essentiel ? 

La vaccination reste le moyen le plus efficace pour se prémunir contre les formes graves de la grippe. Chaque année, on estime que le vaccin antigrippal permettra d'éviter plus de 2 000 décès, notamment chez les personnes vulnérables. 

Se faire vacciner, c'est aussi limiter la transmission du virus au sein de la population et protéger les plus fragiles. Dans certaines pharmacies, il est possible de se faire vacciner directement en pharmacie, sans prescription médicale, ce qui facilite grandement l'accès à la vaccination pour tous. 

Les pharmacies jouent également un rôle essentiel dans la sensibilisation aux gestes barrières. En complément de la vaccination, ces gestes simples restent efficaces pour ralentir la propagation du virus

  • Se laver les mains régulièrement. 

  • Éviter les contacts rapprochés en cas de symptômes. 

  • Porter un masque en présence de personnes vulnérables. 

Avec ces mesures combinées : vaccination, gestes barrières et téléconsultation, chacun peut contribuer à freiner la progression de l'épidémie et à protéger la santé de tous. 

 

Sources :  

https://www.vidal.fr/actualites/31128-l-epidemie-de-grippe-s-intensifie-bientot-le-pic.html  

https://www.paca.ars.sante.fr/epidemie-de-grippe-le-point-sur-la-situation-en-region-provence-alpes-cote-dazur  

https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/grippe  

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/grippe  

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/2334-epidemie-de-grippe-2025-un-pic-attendu-plus-tot-les-hopitaux-en-alerte
<![CDATA[Les grands changements en matière de santé en 2025]]> Alors que 2024 touche à sa fin, l’année 2025 s’annonce riche en évolution dans le domaine de la santé. Ces changements visent à améliorer l’accès aux soins, améliorer la prévention et adapter les pratiques médicales afin de répondre aux nouveaux défis auxquels les patients et les professionnels de la santé sont confrontés.  

Entre les nouvelles missions confiées aux pharmaciens, l'augmentation des tarifs des consultations médicales et des mutuelles et l’apparition de mesures inédites telles que le remboursement des consultations psychologiques ou l’actualisation du carnet de santé, ces évolutions vont avoir un impact sur notre quotidien. Découvrez en détail dans notre article ce qui change pour cette nouvelle année.  

L'augmentation des tarifs des complémentaires santé 

Pourquoi les mutuelles augmentent ?  

En 2025, les Français devront composer avec une augmentation significative des cotisations des mutuelles santé. Plusieurs éléments expliquent l’augmentation des mutuelles cette année. D'une part, l'inflation générale des coûts de santé, d'autre part, le vieillissement de la population engendre une demande croissante en soins. 

De plus, les réformes récentes, comme le 100% Santé, qui couvrent intégralement certains soins dentaires, optiques et auditifs, participent également à cette hausse en augmentant les remboursements pris en charge par les mutuelles

Les montants de l'augmentation 

Selon les estimations, les cotisations pourraient augmenter de 6 % en 2025, une progression qui pourrait mettre à mal le pouvoir d'achat des ménages, en particulier ceux des classes moyennes.  

Les pharmacies, en première ligne pour accompagner les patients, jouent un rôle d'information en sensibilisant leur clientèle sur l'importance d'une couverture adaptée et en proposant des solutions préventives pour limiter les dépenses de santé. 

Les nouveaux tarifs des consultations médicales 

Hausse des consultations des généralistes et spécialistes 

En 2025, une nouvelle grille tarifaire pour les consultations médicales sera mise en place en France, modifiant les habitudes des patients et des professionnels de santé. Ces mesures visent à valoriser davantage les changements médicaux et à inciter les jeunes médecins à s'installer dans les zones sous-dotées. Le tarif de base d'une consultation chez un médecin généraliste passe de 26.50 € à 30 €.

Certaines spécificités vont également bénéficier d’une revalorisation qui s’effectuera en deux étapes : en décembre 2024 et en juin 2025. Par exemple, une consultation chez un gynécologue vient de passer à 33,50 euros en décembre 2024, et passera à 40 euros en juillet 2025.  

Face à cette évolution, les pharmacies deviennent un pilier essentiel pour absorber une partie de la demande de soins non urgents (consultations de premier recours, vaccinations, dépistages ou encore des conseils personnalisés). 

Les consultations psychologiques désormais remboursées 

Ces dernières années, et particulièrement en 2024, le système de santé français a franchi une étape significative dans la prise en charge des troubles psychologiques. Avec la mise en place du dispositif "Mon soutien psy", les consultations auprès des psychologues agréés sont désormais partiellement remboursées par l'Assurance Maladie. Ce dispositif prendra en charge au maximum 12 séances, par année civile et par personne, contre 8 auparavant.  

Un nouveau carnet de santé pour 2025 : pages dédiées sur le temps passé devant les écrans 

À partir du 1er janvier 2025, un nouveau carnet de santé sera mis en place pour les enfants, intégrant un volet spécifique sur l'impact des écrans. Ce dispositif vise à sensibiliser les parents aux effets néfastes d'une exposition prolongée, tels que les troubles du sommeil, le retard de développement cognitif ou les problèmes de santé mentale. 

Les évolutions dans le secteur de la santé visent à renforcer l'accès aux soins et à favoriser la prévention, avec notamment un rôle central des pharmaciens dans ces transformations. Leur implication dans les nouvelles missions de vaccination et de prévention est un élément clé pour améliorer la prise en charge des patients et alléger la pression des autres professionnels de santé. 

 

Sources :

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000037432811  

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/mon-bilan-prevention-generalisation-du-dispositif-en-janvier-2024  

https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/sante-pourquoi-les-tarifs-des-mutuelles-vont-augmenter-de-6-en-2025#:~:text=Nouvelle%20hausse%20en%20vue.,porte%20sur%2041%20compl%C3%A9mentaires%20sant%C3%A9.  

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050731463  

https://www.ameli.fr/assure/remboursements/rembourse/remboursement-seance-psychologue-mon-soutien-psy  

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/2328-les-grands-changements-en-matiere-de-sante-en-2025
<![CDATA[Vaccination en pharmacie : tout ce que vous devez savoir]]> Dans un contexte où la santé publique évolue constamment, votre pharmacien joue désormais un rôle bien plus large que la simple délivrance de médicaments ! En effet, depuis quelques années, les missions des pharmaciens se diversifient pour inclure des services tels que la vaccination. Cela nécessite non seulement une montée en compétences, mais également une adaptation des pratiques quotidiennes en pharmacie pour répondre à vos besoins.

Vaccination en pharmacie avec ou sans ordonnance 

Vous avez besoin de vous faire vacciner prochainement ? Savez-vous que les pharmaciens peuvent désormais non seulement administrer, mais aussi prescrire certains vaccins ? Que vous ayez une ordonnance ou non, découvrez comment cette nouvelle mesure facilite l'accès à la vaccination en pharmacie.

Droit de prescription 

Depuis l’été 2023, les pharmaciens d’officine, ainsi que d'autres professionnels de santé tels que les sages-femmes et les infirmiers, peuvent désormais prescrire des vaccins, sous certaines conditions ! Les vaccins éligibles incluent ceux mentionnés dans le calendrier vaccinal pour les personnes de plus de 11 ans, à l'exception des vaccins vivants atténués chez les personnes immunodéprimées.

Vaccins éligibles en officine

La liste des vaccins éligibles en pharmacie a été élargie, permettant aux pharmaciens de prescrire l’ensemble des vaccins du calendrier vaccinal. Cela comprend :

  • les vaccins pour les personnes âgées de 11 ans et plus, à l'exception des vaccins vivants atténués pour les immunodéprimés, 

  • les vaccins contre la grippe saisonnière, qui sont accessibles à toutes les personnes, qu'elles soient ciblées ou non par les recommandations vaccinales.

Conditions techniques 

Pour réaliser l'acte de vaccination, les pharmacies ayant accepté de vacciner doivent respecter un cahier des charges précis :

  • Un espace confidentiel pour les entretiens préalables.

  • Des équipements adaptés pour les injections.

  • Une enceinte réfrigérée pour le stockage des vaccins.

  • Un matériel informatique pour assurer la traçabilité des vaccinations.

Vaccins éligibles en pharmacie 

Depuis le décret du 8 août 2023, les pharmaciens peuvent dans certains cas prescrire et administrer l’ensemble des vaccins du calendrier vaccinal. Cette nouvelle mission s’inscrit dans un cadre de montée en compétences, nécessitant une formation obligatoire de 10h30 sur la prescription vaccinale.

Droit de prescription des professionnels de santé habilités

Jusqu'à présent, nous avions l'habitude de nous faire vacciner chez le médecin ou par une infirmière. Désormais, plus de professionnels de santé sont habilités à prescrire et administrer certains vaccins. Découvrez comment cette évolution simplifie votre parcours vaccinal, en vous permettant de vous faire vacciner plus facilement et rapidement, directement en pharmacie ou auprès d'autres professionnels :

  • Sages-femmes : elles voient leurs compétences élargies et peuvent prescrire les vaccins recommandés dans le calendrier vaccinal, sauf les vaccins vivants atténués pour les immunodéprimés.

  • Infirmiers : habilités à administrer et prescrire des vaccins pour les personnes de plus de 11 ans, y compris la grippe saisonnière.

  • Pharmaciens d’officine, de pharmacies mutualistes ou de secours minière : en capacité de prescrire les vaccins du calendrier pour les 11 ans et plus.

  • Pharmaciens et infirmiers de PUI (pharmacies à usage intérieur) : autorisés à prescrire et administrer les vaccins en lien avec leurs établissements.

  • Médecins biologistes et pharmaciens biologistes de LBM (laboratoires de biologie médicale) : autorisés à prescrire certains vaccins dans le cadre de leur activité.

Flexibilité pour les pharmacies et bénéfices pour la santé publique

Cette nouvelle flexibilité vous offre plusieurs avantages : elle vous permet de bénéficier d'un accès plus rapide et facile à la vaccination, sans avoir à passer préalablement par un médecin ou une infirmière. Cela est particulièrement utile dans les zones où l'accès aux soins peut être limité. En vous rendant directement en pharmacie, vous contribuez à alléger la charge des autres professionnels de santé tout en prenant soin de votre santé. De plus, ce dispositif aide également à renforcer la couverture vaccinale, ce qui profite à l'ensemble de la population.

En plus de la vaccination, votre pharmacien peut désormais vous accompagner pour d'autres services, comme :

  • La prescription d’antibiotiques après un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) pour une cystite ou une angine.

  • Des consultations courtes pour l’accompagnement des femmes enceintes.

  • Des prescriptions sans ordonnance pour certains traitements courants.

Sources : 

https://www.ameli.fr/pharmacien/actualites/prescription-et-injection-de-vaccins-par-le-pharmacien-modalites-de-facturation 

https://www.ordre.pharmacien.fr/je-suis/pharmacien/pharmacien/mon-exercice-professionnel/les-foires-aux-questions/prescription-et-administration-des-vaccins-a-l-officine 

https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/vaccination/extension-des-competences-vaccinales-des-professionnels-de-sante/article/questions-reponses-a-destination-des-pharmaciens

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/2317-vaccination-en-pharmacie-tout-ce-que-vous-devez-savoir
<![CDATA[Movember : mois de sensibilisation pour la santé masculine]]> Chaque année, depuis 2003, le mois de novembre est dédié à "Movember", une initiative de sensibilisation essentielle au dépistage des cancers de la prostate et des testicules. Ce mouvement dynamique vise à collecter des fonds pour la recherche contre ces cancers tout en éveillant les consciences sur l'importance de la santé masculine ! Bien que souvent moins médiatisés, ces cancers représentent un véritable enjeu de santé publique. En effet, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes et constitue la troisième cause de mortalité liée au cancer dans cette population. Sensibiliser le public à ces enjeux est crucial pour encourager le dépistage et sauver des vies. 

Qu’est-ce que Movember ? 

Comprendre Movember et ses objectifs 

Movember, contraction de "moustache" et "novembre", est un mouvement qui encourage les hommes à se laisser pousser la moustache tout au long du mois de novembre. Ce geste symbolique vise à susciter des discussions sur la santé masculine, notamment le dépistage des cancers de la prostate et des testicules. Tout comme le tissu rose est devenu le symbole de la sensibilisation au cancer du sein, la moustache représente un appel à l'action pour la santé des hommes ! 

L’importance de la sensibilisation de la santé masculine 

Ces dernières années, la sensibilisation à la santé masculine est devenue cruciale, incitant des ONG à mobiliser les hommes du monde entier à participer à des actions de prévention. Le mois de Movember, en particulier, se consacre à attirer l’attention sur des problèmes de santé spécifiques, souvent négligés, qui touchent la population masculine. 

Les principales pathologies masculines à surveiller 

Bien que le cancer de la prostate soit fréquemment associé à Movember, cette initiative vise également à mettre en lumière d'autres problèmes de santé, tels que la santé mentale et le cancer des testicules.

Cancer de la prostate

Avec près de 60 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France, le cancer de la prostate survient le plus souvent chez les hommes âgés de 65 ans et plus. Des facteurs tels que les antécédents familiaux, une alimentation déséquilibrée, la consommation d’alcool et de tabagisme peuvent augmenter le risque de développer un cancer de la prostate. Il est donc important de sensibiliser les hommes à l’importance des dépistages réguliers. 

Cancer des testicules 

Bien que le cancer des testicules ne représente que 1 à 2 % des cancers masculins, le cancer des testicules le plus fréquent chez les jeunes entre 15 à 35 ans. S’il est détecté tôt, les chances de guérison sont excellentes. C'est pourquoi Movember encourage l'auto-examen régulier et la discussion ouverte autour de cette maladie.

Santé mentale 

La santé mentale est un autre aspect crucial. Bien que leur situation se soit améliorée ces dernières décennies, les hommes demeurent les plus touchés par le suicide. Nous comptabilisons 29.2 hommes par 100 000 personnes en 1994-1996 contre 19.4 hommes par 100 000 en 2022. Movember cherche à briser le tabou autour de la dépression masculine et à encourager les hommes à parler de leurs émotions et à demander de l’aide. Si vous êtes en difficulté, ou si vous connaissez quelqu’un dans cette situation : parlez-en !

Movember : le mois de la moustache pour la santé masculine 

Comment s’engager dans le Movember ?

Chaque personne, à sa manière, peut contribuer à la sensibilisation et à la lutte contre les problèmes de santé masculine. Ainsi, que vous soyez un homme ou une femme, votre participation est précieuse. 

  • Pour participer aux actions de la Movember Foundation, commencez par vous laisser pousser la moustache ! Peu importe l’aspect qu’elle aura, vos visages seront les garants du succès de cette cause. 

  • Vous souhaitez aller plus loin ? Pourquoi ne pas marcher ou courir 60 km durant le mois de novembre ? Ce défi symbolise les 60 hommes qui se suicident chaque heure dans le monde, et chaque pas compte pour briser le silence autour de la santé mentale.

  • Rassemblez une équipe avec des amis, collègues, la famille... et réalisez un événement simple et ludique, virtuel ou en personne. 

  • Vous pouvez également établir votre propre défi MO, en choisissant l'action qui vous inspire le plus pour soutenir la cause. Que ce soit un tournoi sportif, une vente de gâteaux ou un challenge en ligne, toutes les initiatives sont les bienvenues.

  • Enfin, si vous préférez, vous pouvez faire un don en allant sur le lien suivant https://fr.movember.com/donate.

La sensibilisation et le dépistage des cancers et des problèmes de santé masculine ne doivent pas être négligés. En partageant à Movember, ou même en partageant des informations à ce sujet, vous encouragez les hommes à prendre soin de leur santé. 

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancer-prostate/comprendre-cancer-prostate

https://www.unicancer.fr/fr/actualite/movember-un-mois-pour-sensibiliser-au-cancer-masculin/#:~:text=Chaque%20ann%C3%A9e%2C%20le%20mois%20de,de%20la%20pr%C3%A9vention%20du%20suicide

https://urologue-paris.fr/informations/cancer-de-prostate/ 

https://www.ligue-cancer.net/questce-que-le-cancer/les-types-de-cancer/cancer-des-testicules#:~:text=Chiffres%20cl%C3%A9s-,Chiffres%20cl%C3%A9s,entre%2015%20et%2049%20ans

https://www.inspq.qc.ca/nouvelles/portrait-2024-des-comportements-suicidaires-malgre-la-stabilite-des-preoccupations 

https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/18722/pop_et_soc_francais_334.fr.pdf 

 

Image : License Creative Commons

 

Cet article a été rédigé par Elodie Duqueenne en 2020 et mis à jour par Xavier Mosnier-Thoumas en 2024

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/1002-movember-mois-de-sensibilisation-pour-la-sante-masculine
<![CDATA[La vaccination contre la grippe et la Covid-19, c’est parti !]]> Le 15 octobre 2024 marquera le lancement de la campagne de vaccination 2024-2025 en métropole, visant à protéger contre la grippe saisonnière et la Covid-19. En outre-mer, la campagne commencera dès le 10 septembre. Toutefois, en cas de recrudescence épidémique avant l'automne, la vaccination contre la Covid-19 pourra être anticipée. 

Cette année encore, les pharmaciens joueront un rôle clé aux côtés des médecins et des infirmiers, partout en France, afin de protéger les 16 millions de personnes à risque.

L'importance de la vaccination

Chaque année, près d'un million de consultations pour syndrome grippal sont enregistrées, avec environ 57 000 passages aux urgences pour grippe ou syndrome grippal. À cela s'ajoute désormais la menace persistante du Covid-19, qui continue de toucher une large partie de la population, notamment les personnes à risque.

À noter que :

  • 37 % des passages aux urgences concernent des patients âgés de 2 à 14 ans

  • 39 % des passages aux urgences concernent des personnes âgées de 15 à 64 ans

Malgré ces chiffres, la couverture vaccinale n'est que de 46% en 2024 contre 51% en 2022-2023 chez les personnes à risque. Pourtant, la vaccination reste le meilleur moyen de se protéger à la fois contre la grippe et le Covid-19 ! Ces deux virus mutent régulièrement, c'est pourquoi il est essentiel de se faire vacciner chaque année. Le vaccin est ajusté d'une saison à l'autre, et la protection qu'il procure contre la grippe ne dure que 6 à 8 mois, rendant la vaccination annuelle indispensable pour maintenir une immunité efficace.

Les populations ciblées par la vaccination grippe et Covid-19

L'objectif principal est de vacciner les populations adultes à risque, afin de réduire les complications graves liées à la grippe et au Covid-19. Ces populations incluent :

  • les personnes de 65 ans et plus,

  • les femmes enceintes,

  • les nourrissons de moins de 6 mois à risque de grippe grave,

  • les personnes immunodéprimées,

  • les personnes souffrant d'obésité avec un IMC supérieur ou égal à 40 kg/m²,

  • les personnes résidant dans des établissements de soins de suite ou des structures médico-sociales.

Les patients atteints des pathologies suivantes sont également concernés :

  • asthme, BPCO, insuffisance respiratoire ou autres maladies respiratoires chroniques,

  • diabète de type 1 ou 2,

  • maladies cardiovasculaires,

  • maladies hépatiques chroniques,

  • formes graves d'affections neurologiques et musculaires,

  • maladies rénales et syndrome néphrotique.

Pour garantir une protection indirecte, la vaccination est aussi recommandée aux :

  • professionnels de santé, ainsi que tous ceux en contact prolongé avec des personnes à risque,

  • l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de complications graves et des personnes immunodéprimées,

  • les aides à domicile travaillant auprès de personnes vulnérables,

  • les éleveurs porcins et aviaires, en raison du risque de transmission inter espèces.

Enfin, pour la vaccination contre la Covid-19 uniquement, d'autres catégories spécifiques sont ciblées, telles que :

  • les personnes souffrant de troubles psychiatriques,

  • les personnes atteintes de démence ou de trisomie 21.

Pour un aperçu complet des populations à vacciner et du calendrier détaillé, vous pouvez consulter le calendrier vaccinal 2024. Les pharmaciens sont disponibles, avec ou sans rendez-vous, pour vous accueillir et répondre à toutes vos questions sur la vaccination.

La grippe, un virus dangereux !

Chaque année, la grippe touche des milliers de personnes en France. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) surveille de près les épidémies à l’échelle mondiale et travaille à prévenir les pandémies, comme la grippe espagnole de 1918-1919, qui a causé entre 50 et 100 millions de décès à travers le monde.

La vaccination reste le moyen de protection le plus efficace contre la grippe. Elle doit être complétée par les gestes barrières habituels : utilisation de mouchoirs jetables, lavage régulier des mains avec du savon ou une solution hydroalcoolique, et couverture de la bouche en cas de toux. Ensemble, ces mesures contribuent à limiter la propagation du virus et à protéger les plus vulnérables.

Vaccination contre la grippe et la Covid-19

Le vaccin contre la grippe est entièrement pris en charge par l'Assurance Maladie pour les personnes à risque, pour lesquelles la vaccination est recommandée. Si vous faites partie de cette catégorie, vous recevrez un bon de prise en charge vous permettant de vous faire vacciner par le professionnel de santé de votre choix.

Les médecins, infirmiers, sages-femmes, ainsi que les pharmaciens sont habilités à administrer ces vaccins. Si vous êtes éligible aux deux vaccins, grippe et Covid-19, vous avez la possibilité de les recevoir le même jour ou de choisir de les espacer à deux dates différentes, selon vos préférences.

Pour protéger votre santé et celle de vos proches, rendez-vous chez votre pharmacien pour retirer votre vaccin ou vous faire vacciner sur place. Accessible et disponible sur de larges plages horaires, votre pharmacie est là pour vous accompagner.

 

Sources : 

https://www.ordre.pharmacien.fr/mediatheque/fichiers/note-d-information-n-dgs-mvi-dgos-rh3-dgcs-sd3-2024-90-du-7-aout-2024-relative-a-la-campagne-de-vaccination-2024-2025-contre-la-grippe-saisonniere 

https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/calendrier_vaccinal_avr2024.pdf

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/2277-la-vaccination-contre-la-grippe-et-la-covid-19-cest-parti
<![CDATA[Octobre Rose : Sensibilisation au dépistage du cancer du sein]]> Du 1er au 31 octobre 2024, nous célébrons la 31e édition d'Octobre Rose, une campagne de sensibilisation dédiée au dépistage précoce et à la lutte contre le cancer du sein. Initiée par la Ligue nationale contre le cancer et l’association Ruban Rose, cette campagne unit les professionnels de santé, les ONG et les associations pour promouvoir l'importance du dépistage du cancer du sein. 

Tout au long de l'année, des actions sont menées pour soutenir la recherche médicale et informer le public. Octobre Rose vient renforcer ces efforts en mettant un coup de projecteur sur la nécessité de la prévention et du soutien.

Le dépistage du cancer du sein : quand, à quel rythme, pourquoi ?

À partir de 25 ans, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé afin de réaliser un examen clinique de vos seins ; une palpation, et ce tous les ans. Entre 50 et 74 ans, si vous n’avez pas de symptômes, ni de facteurs de risque autre que l’âge, une mammographie est à faire tous les 2 ans, complétée par une échographie si nécessaire. 

L’intérêt de ce dépistage est de pouvoir repérer une lésion avant l’apparition de symptômes et notamment de détecter des cancers de plus petite taille et moins évolués. En général, plus le cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.

Pourquoi est-ce important ? Le dépistage précoce permet non seulement de détecter le cancer à un stade moins avancé, mais aussi de réduire le besoin de traitements agressifs et d'améliorer les chances de survie. Il contribue également à réduire la mortalité liée au cancer du sein en permettant une prise en charge rapide et efficace.

Quelques chiffres importants

Aujourd’hui en France :

  • 1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie.

  • 54 000 nouveaux cas sont détectés et près de 12 000 femmes en décèdent tous les ans des suites de cette maladie.

  • Parmi les masses mammaires examinées, 4 sur 5 sont totalement bénignes. Soulignant ainsi l’importance de ne pas paniquer en cas de détection d’une anomalie, et de suivre les recommandations des professionnels de la santé. 

Depuis maintenant 2004, le dépistage « organisé » permet aux femmes de 50 à 74 ans, de bénéficier d’une mammographie prise en charge à 100% par l’assurance maladie tous les 2 ans, renforçant ainsi l’accès au dépistage et à la prévention. 

Les actions durant la campagne Octobre rose

Chaque année, de nombreux événements et actions sont organisés au profit de la recherche médicale et scientifique et pour sensibiliser au dépistage précoce du cancer du sein. Ces initiatives incluent des marches solidaires, des courses à pied, des ventes de produits spécialement créés pour l'occasion dont une partie des bénéfices est reversée à la recherche, ou encore des ateliers d’information et de prévention organisés par des professionnels de santé. 

Les progrès de la recherche médicale

La recherche médicale progresse constamment, tant dans les méthodes de traitement du cancer du sein que dans son dépistage. Actuellement, plusieurs options thérapeutiques sont disponibles, notamment la chimiothérapie, l’immunothérapie et l’hormonothérapie.

Dans les traitements de chimiothérapie, plusieurs nouvelles molécules ont été découvertes ces dernières années et les recherches actuelles sont basées sur des associations de médicaments entre eux afin d’augmenter leurs efficacités. D’autres approches sont en cours de recherches comme les traitements anti-angiogéniques. Ces traitements bloqueraient le développement des vaisseaux sanguins qui viennent nourrir la tumeur cancéreuse.

En matière de dépistage, les techniques d'imagerie, telles que la mammographie et l’échographie, bénéficient d’équipements de plus en plus performants. Le mammotome, un dispositif plus récent, permet de réaliser des biopsies larges et précises, facilitant le diagnostic des anomalies mammaires.

 

Sources :

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15216#:~:text=%C2%AB%20Octobre%20Rose%20%C2%BB%20f%C3%AAte%20son%2030,l'Institut%20national%20du%20cancer

https://www.paca.ars.sante.fr/cancer-du-sein-une-invitation-se-faire-depister-durant-octobre-rose 

https://www.cancerdusein.org/index.php

 

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/2040-octobre-rose-sensibilisation-au-depistage-du-cancer-du-sein
<![CDATA[Recrudescence de la coqueluche : la HAS préconise la vaccination pour protéger les nourrissons]]> Bien que l’incidence de la coqueluche ait considérablement diminué ces dernières années dans les pays ayant instauré la vaccination systématique chez les jeunes enfants, une forte augmentation du nombre de cas a été observée depuis le début de l’année 2024. 

La circulation de la bactérie Bordetella pertussis a été particulièrement intense au cours du premier semestre 2024, et cette tendance continue de s'aggraver ces dernières semaines. Face à cette situation alarmante, les autorités de santé ont publié un communiqué le 22 juillet 2024, rappelant l'importance d'une vigilance accrue et à la mise à jour des vaccins pour réduire le risque de formes graves de la maladie.

Qu’est-ce que la coqueluche ? 

La coqueluche est une infection respiratoire hautement contagieuse provoquée par la bactérie “Bordetella pertussis”. Elle se manifeste principalement par des quintes de toux sévères et prolongées. Cette maladie, qui se propage facilement, peut entraîner une personne infectée à contaminer jusqu'à quinze autres individus dans son entourage, soulignant ainsi l'importance cruciale de la prévention et de la vaccination

Transmission et propagation de la coqueluche

La coqueluche est une maladie extrêmement contagieuse, surpassant même la varicelle et la rougeole. Cette infection se diffuse principalement par voie aérienne, à travers des gouttelettes provenant de la toux, ou des postillons de personnes infectées. 

Dans les zones où la couverture vaccinale des enfants n’est pas suffisante, la transmission se fait parmi les enfants. Les nourrissons, encore trop jeunes pour être vaccinés, sont avec les personnes âgées et les personnes souffrant d’immunodépression les plus touchés par les formes graves, les hospitalisations et les décès. 

Symptômes et phases de la coqueluche

La coqueluche évolue en trois phases distinctes, chacune marquée par des symptômes spécifiques :

  • Phase d’incubation : cette première phase, silencieuse, ne présente aucun symptôme visible. Elle est suivie d'une période d'écoulement nasal qui peut durer environ quinze jours, souvent accompagnée de légers signes de rhume.

  • Phase paroxystique : caractérisée par une toux intense et persistante qui dure plus de sept jours, cette phase est la plus reconnaissable. Les quintes de toux violentes sont parfois suivies de vomissements et d'une reprise respiratoire difficile. Bien que la fièvre puisse être absente, les nourrissons sont particulièrement à risque de formes graves, avec des apnées fréquentes et un ralentissement du rythme cardiaque, ce qui nécessite une surveillance médicale accrue.

  • Phase de convalescence : cette dernière phase, qui marque la fin de la maladie, peut s'étendre sur plusieurs semaines. La toux s'atténue progressivement, mais la récupération complète peut prendre du temps.

Diagnostic précis et options de traitement pour la coqueluche

Étant donné que les symptômes de la coqueluche peuvent varier en fonction de l'état immunitaire de chaque individu, un diagnostic biologique est essentiel en cas de suspicion. Une fois l'infection confirmée, un traitement antibiotique est prescrit pour réduire la contagiosité et atténuer les symptômes. Ce traitement est crucial pour limiter la propagation de la maladie, surtout chez les personnes vulnérables comme les nourrissons et les personnes âgées.  

Quelles sont les recommandations vaccinales de la Haute Autorité de la Santé ? 

Lorsqu’il s’agit d’un cas de coqueluche avéré, certaines situations nécessitent une attention médicale immédiate. Certains symptômes (quinte de toux, changement de couleurs des doigts ou de la bouche, interruption de la respiration, malaise) peuvent indiquer une forme grave de la coqueluche, particulièrement dangereuse pour les jeunes enfants et les nourrissons. 

Importance de la vaccination selon la HAS

La Haute Autorité de Santé (HAS) souligne que la vaccination chez la femme enceinte est le moyen le plus efficace pour protéger les nouveau-nés et les nourrissons contre la coqueluche, avant qu'ils ne soient eux-mêmes éligibles à la vaccination. Cette protection précoce est essentielle pour réduire le risque d'infection grave chez les plus jeunes, en particulier durant les premiers mois de vie, une période où le système immunitaire est encore en développement. 

Vaccination des femmes enceintes et stratégie de cocooning

Les recommandations vaccinales de la HAS préconisent la vaccination des femmes enceintes contre la coqueluche dès le deuxième trimestre de grossesse, et idéalement au plus tard un mois avant l'accouchement. Cette vaccination permet le transfert transplacentaire des anticorps maternels, offrant une protection directe au nouveau-né. Dans de nombreux pays, cette stratégie a permis de réduire de 90% le nombre de formes sévères de coqueluche et de décès chez les nourrissons.


Face à l'actuelle recrudescence épidémique, la HAS recommande également un calendrier vaccinal à jour pour tous les proches en contact direct avec un nouveau-né ou un nourrisson de moins de 6 mois. Si une personne n'a pas été vaccinée contre la coqueluche au cours des cinq dernières années, un rappel est fortement conseillé pour assurer une protection optimale au sein de l'entourage du nourrisson.

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/2254-recrudescence-de-la-coqueluche-la-has-preconise-la-vaccination-pour-proteger-les-nourrissons
<![CDATA[Le syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF) : pourquoi ne faut-il pas boire pendant la grossesse ?]]> En France, chaque année, près de 8 000 enfants naissent avec des troubles causés par le syndrome d’alcoolisation foetale (SAF). Cette pathologie résulte de l’exposition à l'alcool durant la vie intra-utérine. Touchant près de 500 000 malades en France, le syndrome d’alcoolisation foetale peut engendrer des conséquences sévères pouvant aller d’un trouble cognitif à des anomalies physiques. 

A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation foetale (SAF), le 9 septembre, nous avons décidé de traiter le sujet de la consommation d’alcool pendant la grossesse et d’examiner les risques liés à cette pratique.

Qu’est-ce que le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) ?

Aujourd’hui, aucun spécialiste ne peut affirmer qu’un seul verre d’alcool soit sans risque pour le fœtus. Savez-vous pourquoi ? Parce que le syndrome d'alcoolisation foetale (SAF) est un trouble grave et irréversible, et qui peut survenir même avec une consommation modérée. 

Définition et manifestations du SAF

Le syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF) fait partie de l'ensemble des troubles causés par l'alcoolisation fœtale (ETCAF), qui regroupe divers effets nocifs survenant chez les enfants exposés à l'alcool pendant la grossesse

Lorsqu'une femme enceinte consomme de l'alcool, celui-ci traverse la barrière placentaire, exposant directement le fœtus à des risques importants, notamment pour le développement de son système nerveux central. Les risques persistent également pendant la période d'allaitement. L'alcool peut encore passer dans le lait maternel et affecter le développement de l'enfant.

Ces troubles peuvent se manifester par des déficiences physiques, cognitives et comportementales. Les conséquences du SAF se prolongent au-delà de la naissance, impactant la vie entière des personnes touchées. Les manifestations du SAF incluent : 

  • des retards de croissance, 

  • un périmètre crânien réduit, 

  • des troubles du développement neurologique,

  • des malformations congénitales, 

  • une dysmorphie faciale, 

  • des troubles tels que des difficultés d'apprentissage, 

  • des problèmes de mémoire, 

  • des troubles du comportement comme l'hyperactivité ou une impulsivité marquée. 

Ces enfants peuvent aussi avoir des difficultés à s'adapter socialement, souffrir de troubles de l'attention et présenter des comportements inappropriés avec des inconnus.

En plus d'affecter le cerveau, l'alcool perturbe la croissance d'autres organes vitaux, notamment le cœur. Dans les cas les plus graves, des interventions chirurgicales sont parfois nécessaires pour corriger les malformations cardiaques chez les nouveaux-nés atteints de SAF.

Les conséquences à long terme pour l'enfant

Bien que les messages de prévention en direction des mamans et des futures mamans portent tout doucement leurs fruits, le dépistage et la prise en charge restent encore trop peu répandus. Ainsi, un grand nombre de personnes atteintes du SAF, en souffrent sans pour autant bénéficier d’un accompagnement adapté. Pourtant, ces troubles sont la première cause de handicap mental non génétique en France. 

Quel est le rôle des professionnels de santé dans la prévention du SAF ?

Les professionnels de santé jouent un rôle essentiel dans la prévention du syndrome d’alcoolisation foetale. Ils contribuent à réduire les risques liés à ces troubles grâce à la sensibilisation auprès des patients et la collaboration étroite entre collègues. 

Les recommandations pour les femmes enceintes

Les recommandations pour les femmes enceintes sont claires et fermes : aucune consommation d'alcool ne doit être tolérée dès le début de la grossesse, pendant et même avant si une grossesse est envisagée. Chaque année, le 9 septembre, une campagne nationale est lancée pour sensibiliser non seulement les femmes enceintes, mais aussi leur entourage, à l'importance du zéro alcool pendant la grossesse. Le fœtus, particulièrement vulnérable aux effets de l'alcool dès les premiers stades de son développement, nécessite cette protection absolue.

Pour soutenir les femmes enceintes dans cette démarche, plusieurs dispositifs sont disponibles. Elles peuvent trouver des informations essentielles pour protéger la santé de leur enfant sur le site Agir pour bébé. Si s'abstenir de boire de l'alcool devient une source de stress, elles peuvent contacter Alcool Info Service au 0 980 980 930, accessible 7 jours sur 7, ou consulter leur site alcool-info-service.fr dans la rubrique dédiée à l'alcool et à la grossesse. Ces ressources offrent un soutien précieux, avec l'accompagnement de professionnels expérimentés. Enfin, il est fortement conseillé de se rapprocher de son médecin traitant ou de son pharmacien pour obtenir une aide adaptée à chaque situation.

Comment prévenir le SAF et protéger son enfant ?

Prévenir le syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF) est un enjeu crucial pour protéger la santé de son enfant. La mesure la plus efficace est simple : éviter toute consommation d'alcool dès le début de la grossesse. En effet, le fœtus est particulièrement vulnérable aux effets de l'alcool, surtout pendant les premières semaines de développement, souvent avant même que la grossesse ne soit confirmée.

Il est également essentiel de sensibiliser l'entourage à l'importance du zéro alcool pendant cette période. Le soutien des proches joue un rôle clé pour encourager les futures mamans à s'abstenir complètement. 

 

Sources :

https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2020/zero-alcool-pendant-la-grossesse-un-message-pour-tous

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2013-09/troubles_causes_par_lalcoolisation_foetale_reperage_-_fiche_memo.pdf

 

Cet article a été rédigé par Elodie Duqueenne en 2020 et mis à jour par Xavier Mosnier-Thoumas en 2024

 

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/920-le-syndrome-dalcoolisation-foetale-saf-pourquoi-ne-faut-il-pas-boire-pendant-la-grossesse
<![CDATA[Humalog : tensions d'approvisionnement]]> L'Humalog, une forme d'insuline à action rapide essentielle pour les patients diabétiques, fait face ces derniers mois à des tensions d'approvisionnement préoccupantes. Ces tensions touchent de nombreux diabétiques en France et à travers le monde, rendant difficile l'obtention de ce médicament crucial pour la gestion de la glycémie. Cette situation complexe et quelque peu exceptionnelle est loin d’être circonscrite à la France, les pays du monde entier sont impactés. 

Les tensions d'approvisionnement de l'Humalog

L'Humalog est un médicament essentiel pour les personnes atteintes de diabète, particulièrement pour les diabétiques de type 1 qui nécessitent une gestion stricte de leur glycémie. Cette insuline à action rapide permet de contrôler les pics de glycémie postprandiale (après les repas) et est souvent utilisée en combinaison avec d'autres types d'insuline pour une gestion globale du diabète. Elle est prescrite aux adultes et aux enfants nécessitant un traitement par insuline pour maintenir un équilibre glycémique normal. Humalog est également utilisé pour la stabilisation initiale du diabète.

Actuellement, la majorité des produits de santé du diabète, y compris l'Humalog, sont en tension d’approvisionnement, ce qui signifie qu’ils sont distribués en quantités limitées dans les pharmacies, rendant leur obtention plus difficile bien qu'ils restent disponibles. 

Lilly France a signalé une tension d'approvisionnement pour le produit Humalog 100 UI/ml, solution injectable en flacon (insuline lispro), débutant en avril 2024. Selon une mise à jour du 5 juin 2024, les mesures mises en place pour gérer cette tension seront maintenues jusqu’à la fin de l’année 2024.

Conséquences pour les patients et les professionnels de la santé

Maintenir votre traitement sans interruption est crucial. Pour des conseils sur l'adaptation de votre traitement, consultez votre médecin. En cas d'indisponibilité du produit en pharmacie, votre pharmacien peut vous guider efficacement.

En tant que professionnel de la santé, nous sommes conscients des défis posés par les pénuries d'Humalog, essentiel pour de nombreux patients diabétiques afin de prévenir des complications graves. Ces interruptions peuvent contraindre les patients à rationner leurs doses ou à rechercher des alternatives moins efficaces, augmentant ainsi le risque de complications médicales.


Les autorités sanitaires et les fabricants d'insuline collaborent pour résoudre ces problèmes. Cela comprend l'augmentation de la production, la gestion des stocks et la mise en place de protocoles d'urgence, afin de garantir l'accès des patients à leurs traitements vitaux. Le laboratoire prévoit que la disponibilité normale d'Humalog devrait être rétablie d'ici fin 2024. Pour rester informé des dernières mises à jour sur cette question, nous vous recommandons de consulter régulièrement le site de l’ANSM : Disponibilités des produits de santé - Humalog.

 

Sources :

https://www.federationdesdiabetiques.org/federation/actualites/traitements-du-diabete-et-tensions-dapprovisionnement-ou-en-sommes-nous 

https://www.vidal.fr/actualites/30730-disponibilite-des-medicaments-en-ville-et-a-l-hopital.html 

https://ansm.sante.fr/uploads/2024/03/20/20240320-rs-humalog-courriers-prescripteurs-20-03.pdf

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/2243-humalog-tensions-dapprovisionnement
<![CDATA[Dépistage des cancers de la peau : pourquoi et comment faire ?]]> Sensibiliser le grand public sur les dangers des cancers de la peau est crucial. Ces cancers, bien que souvent évitables, touchent de nombreuses personnes chaque année. Dans cet article, nous aborderons les différents types de cancers de la peau, notamment les carcinomes et les mélanomes, ainsi que les facteurs de risque comme l'exposition au soleil et l'utilisation des cabines de bronzage. Nous soulignerons également l'importance du dépistage précoce, en expliquant les statistiques alarmantes et les signes à surveiller pour protéger votre santé.

Comprendre les cancers de la peau

Les différents types de cancers de la peau

Les carcinomes sont les cancers de la peau les plus courants, souvent diagnostiqués après 50 ans. Ils apparaissent sur les zones exposées au soleil comme le visage, le cou, les épaules, et les avant-bras. La principale cause est une exposition excessive et prolongée au soleil. Bien que facilement traitables lorsqu'ils sont détectés tôt, les carcinomes peuvent provoquer des métastases s'ils ne sont pas traités à temps. Il est essentiel de consulter un médecin si une plaie ne cicatrise pas ou si une croûte persiste et change d'apparence.

Les mélanomes sont moins fréquents mais beaucoup plus dangereux. Ils peuvent apparaître n'importe où sur le corps, souvent sur le tronc chez les hommes et les jambes chez les femmes. Le mélanome a un risque élevé de métastases, ce qui en fait le type de cancer de la peau le plus grave. Une détection précoce est cruciale pour un traitement efficace.

Facteurs de risque et prévention

L'exposition au soleil est le principal facteur de risque de cancer de la peau. Les rayons UV endommagent les cellules de la peau, augmentant le risque de mutations cancérigènes. Utiliser une crème solaire à large spectre, porter des vêtements protecteurs et éviter le soleil pendant les heures de pointe sont des mesures essentielles de prévention.

Les cabines de bronzage artificielles augmentent considérablement le risque de développer un cancer de la peau. Les rayons UV émis par ces appareils sont souvent plus concentrés que ceux du soleil, accélérant ainsi les dommages cutanés. Il est fortement conseillé d'éviter leur utilisation pour réduire les risques de cancer.

Importance du dépistage précoce

Quelques statistiques 

Chaque année, environ 80 000 cancers cutanés sont diagnostiqués en France. La détection précoce repose souvent sur l'initiative du médecin ou sur votre vigilance personnelle en identifiant une lésion suspecte. Il n’existe pas de programme national de dépistage organisé, hormis des campagnes spécifiques comme la Semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau.

Agir rapidement est crucial, surtout pour les mélanomes, qui peuvent devenir très agressifs en quelques mois et se propager rapidement. Il est donc essentiel de surveiller régulièrement votre peau et vos grains de beauté, de limiter l'exposition au soleil et d'éviter les cabines de bronzage.

Signes à surveiller

  • Surveillez toute modification des grains de beauté : changements de taille, de forme, de couleur, ou l'apparition de saignements. Utilisez la méthode ABCDE (Asymétrie, Bords irréguliers, Couleur, Diamètre, Évolution) pour évaluer les grains de beauté et consulter un professionnel de santé en cas de doute.

  • Les plaies qui ne guérissent pas ou les ulcérations persistantes peuvent être des signes de cancers cutanés. Si une plaie ou une croûte ne cicatrise pas après quelques semaines, il est essentiel de consulter un dermatologue pour un diagnostic précis et un traitement rapide.

Il est crucial de surveiller régulièrement votre peau et de consulter un professionnel de santé dès l'apparition de signes suspects. Une détection précoce augmente significativement les chances de traiter efficacement les cancers de la peau. La prévention passe par une protection adéquate de la peau contre les rayons UV, notamment en évitant les expositions prolongées au soleil et les cabines de bronzage. Adopter de bonnes pratiques de protection solaire et consulter un dermatologue en cas de doute est essentiel pour maintenir une peau saine et prévenir les cancers cutanés. Enfin, pour des conseils sur la protection solaire, rapprochez-vous de votre pharmacien.

 

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https://pharmaciedubouchot.wellandwell.fr/actualites/1179-depistage-des-cancers-de-la-peau-pourquoi-et-comment-faire